RENT – Où Vivre VS Monde Immobilier

Où Vivre au salon RENT : l’outil qui met la stratégie résidentielle face au monde immobilier
En novembre 2024, l’équipe d’Où Vivre a pris part au salon RENT – Real Estate & New Tech, confrontant notre plateforme aux défis actuels du secteur de l’immobilier.
Nous avons donc investi dans 2 tabourets et un pitch au salon RENT – Real Estate & New Tech – porte de Versailles !
Objectif : confronter la plateforme Où Vivre au secteur de l’immobilier français, à l’heure où émergent de nouvelles problématiques d’habitat, de mobilités résidentielles et de risques climatiques.
Pourquoi ? Parce que le secteur immobilier est un acteur incontournable des stratégies résidentielles (qui finissent souvent en alertes immobilières sur nos smartphones) !
💡💡💡Bref, on n’a pas été déçu ! Explications…
Déjà, il faut dire que c’est assez impressionnant (visuellement) : IA, drones, robots, simulateurs, réalité augmentée, BIM, data, commerciaux « ultra fashion », prix, trophées, médias spécialisés, tables rondes, discours visionnaires, applaudissements… 🤩
En un mot, la « market place de la proptech », ça envoie du lourd ! 🤑🤑🤑
Impossible d’assister à toutes les présentations, mais les sujets donnent le ton :
👁👁Majoritairement, il est question de business (plutôt « old school ») : « se démarquer grâce aux réseaux », « boostez vos prises de mandat », « accroître la production », « enrichir et exploiter son marché », « un avenir plus rentable », « innovations pour accompagner la reprise », « convertir vos prospects grâce à l’IA », « révolution fintech », « open finance », « multiplier par 4 la rentabilité de son agence », « maximisez les gains », …🫰🫰🫰
👁👁Mais d’autres sujets laissent entrevoir des questionnements, voire des débuts de remise en question : « Quelle stratégie dans un marché en bouleversement », « performer quel que soit le marché », « sécuriser mon activité dans une crise qui s’installe », « retour aux fondamentaux de l’immobilier », « instaurez un climat de confiance », …🤔🤔🤔
Côté startupers, c’est la même tendance (en moins bling bling… 😁)
Messages au monde de l’immobilier
🏇🏼 1er message : « Data + marketing = fakenews ». Un oxymore, comme « réalité virtuelle » ou « écologie politique ». Pourquoi ? Parce que les sites immobiliers d’aujourd’hui ont un gros problème : ils peuvent multiplier la data à destination des acheteurs (IA, 3D, etc) mais doivent se limiter aux informations qui ne risquent pas de dégrader l’image d’un bien à la vente. Une limite quasi-existentielle, incompatible avec une information territoriale complète.
🏇🏼 2eme message : « Évolution des attentes des Français + évolution du secteur immobilier = long divorce ». Un peu provocateur, mais pourquoi ? Parce que ce secteur ne répond pas suffisamment aux attentes émergentes : Où vivre avec le changement climatique (canicules, sécheresse, incendies, inondations,…) ? Où vivre à la campagne pour télétravailler ? Où vivre à l’écart des sources de pollution (pesticides, air, eau, sol, etc) ? Où trouver du travail hors des métropoles ? Les >50% de Parisiens qui envisagent, enquête après enquête, de « déménager plus proche de la nature » souhaitent-ils simplement voir un arbre de leur fenêtre, ou aspirent-ils à une réelle qualité de vie territoriale ?
🏇🏼 3eme message : « Tous les enjeux émergents sont localisables et des données existent ». Aujourd’hui, on peut cartographier avec précision les risques naturels et industriels (on parle des vrais risques, pas des risques « administrés » ou « réglementaires » des dossiers IAL), on peut spatialiser les impacts du changement climatique, on peut localiser les sources de pollution, la qualité de l’eau du robinet, les pesticides, les besoins de main d’œuvre, et même la vue sur mer ! Des arguments différenciants ? L’ouverture à des lieux impensés ? Le concept « où vivre » trouve déjà l’oreille attentive du grand public et de la nouvelle génération d’acquéreurs immobiliers….
Prédiction auprès du monde de l’immobilier
📢« Chers amis, ouvrez les yeux, un nouveau métier va naître : le conseil en stratégie résidentielle. Entre prospective et immobilier, une activité qui utilisera le contenu de la plateforme Où Vivre (et/ou d’autres sources scientifiques ou assurantielles), structurée autour d’une connaissance approfondie des enjeux (= préoccupations des gens) et remettant peut-être l’agent immobilier « enraciné » au centre du jeu (vous savez, celui capable de « différencier la carte du territoire » et dont l’activité est basée sur la confiance renouvelée de sa clientèle plus que sur des transformations de leads). Ça demande quelques sacrifices, mais les pros de l’immo qui prendront ce virage stratégique auront une longueur d’avance (…). »
Bon, certains travaillent déjà comme ça, mais dans un salon, il faut sortir les gros sabots 😁
Alors, finalement, ça s’est passé comment ❓
Pendant 2 jours, notre petit « OVNI » a soulevé des réactions que l’on peut classer en 2 types :
😠Le rejet (très minoritaire) : « Oh là là, on a déjà assez de problèmes, on ne va pas en plus s’occuper du climat », « La transparence c’est bien joli, mais ça ne fait pas tourner le business ! », « Comment je vais expliquer à mes vendeurs que leur maison est potentiellement en zone inondable alors qu’elle ne l’est pas administrativement ? ». Sans parler des gens trop occupés pour s’arrêter au rayon des startups…
😲L’intérêt : « C’est très intéressant », « Là, vous tenez un truc », « Quel boulot », « Qu’est ce que vous faites ici au milieu de vendeurs ? », « C’est visionnaire », « Vous avez raison parce que la data, aujourd’hui, il faut être honnête, ça sert à endormir les acheteurs », « C’est une approche très politique votre truc » (ah bon ?), « Je vais prendre l’abonnement pour mes clients américains » (cool !), « On peut vous acheter les cartes sous forme de flux ? (oui bien sûr) ». D’une manière générale, des discussions passionnantes, parfois philosophiques, des silences qui en disent long, des moments profonds partagés avec des décideurs influents (n’étant pas du milieu, on réalise après avoir regardé leur profil😅). Merci pour ces moments !
Pour finir, rappelons la règle de la racine carrée théorisée par Al Ries dans les années 90 qui suggère qu’il est plus efficace pour une entreprise de dominer un segment de marché plus petit plutôt que d’essayer de conquérir une petite part d’un grand marché. C’est peut-être le choix radical que feront certains en misant sur l’approche que nous défendons. À une différence près, le marché de la stratégie résidentielle semble… énorme, non ?
Lien vers l’article et le post avec les discussions associées !
FAQ : Où Vivre au salon RENT — immobilier et stratégie résidentielle
Pourquoi la plateforme Où Vivre intéresse le secteur immobilier ?
Parce qu’elle ne se limite pas à la data commerciale. Elle cartographie les vrais paramètres décisionnels : risques climatiques, pollution, emploi, foncier, eau potable, pesticides, accessibilité, qualité des paysages. L’agent immobilier qui s’appuie dessus apporte une transparence rare aux acheteurs, et construit une relation de confiance durable.
En quoi Où Vivre est différent des outils proptech classiques ?
La proptech optimise la transaction : visites 3D, leads, mandats, CRM, IA. Où Vivre optimise le choix du territoire. Avant le bien, il y a le lieu. Nous partons des enjeux réels des ménages (sécheresse, services, transport, cadre naturel, emploi) et non du bien à vendre.
Est-ce que la data environnementale fait “fuir les acheteurs” ?
Non. Elle filtre les mauvais appariements. Celui qui fuit un logement submersible ne devait pas l’acheter. Celui qui cherche une commune résiliente vous remerciera dans 5 ans. 👉 La transparence est un levier de fidélisation, pas une menace.
Le “conseil en stratégie résidentielle”, c’est quoi concrètement ?
C’est une approche hybride : prospective territoriale + immobilier. Elle combine : cartes environnementales, cartes d’accessibilité, tendances démographiques, prix du foncier, risques naturels et technologiques. Objectif : guider l’installation durable d’un ménage ou d’une entreprise.
📌 C’est un métier nouveau.
📌 Les agences enracinées seront les mieux positionnées.
Est-ce que les professionnels immobiliers sont prêts à ce virage ?
Une minorité l’est déjà : agents enracinés, chasseurs de biens “conscients”, conseils indépendants. La majorité vit encore dans le paradigme : “plus de leads, plus vite”. Mais le marché tire vers la qualité, pas vers la vitesse : climat, sécurité, santé, résilience.
Où Vivre remplace-t-il l’agent immobilier ?
Aucunement. Il l’arme. Comme un médecin avec un IRM, ou un urbaniste avec un SCOT. L’agent enraciné qui comprend la géographie reprend la main sur le discours, au lieu de subir la stratégie publicitaire des plateformes.
Pourquoi le secteur immobilier est en “long divorce” avec la demande ?
Parce qu’il continue d’optimiser : mandats, visibilités, transformations… alors que la demande optimise : sens, sécurité familiale, résilience, mode de vie. Ce décalage crée une perte de confiance. La carte remet le réel au centre.
Peut-on vendre un bien avec des cartes de risques, pollution ou climat ?
Oui — si on vend un projet de vie, pas seulement une surface. Le bien n’est pas un objet. C’est un ancrage territorial : école, voisins, ressources, transports, eau, emplois, paysage. 👉 Les pros qui “osent” la vérité environnementale gagnent du respect et des recommandations.
L’équipe Où Vivre

