Les 8 thématiques

Choisir où vivre est une décision lourde, souvent guidée par l’intuition… mais qui mérite une vraie méthode.

Nous avons structuré notre approche en huit thématiques qui s’enchaînent comme une pyramide de Maslow du résidentiel : d’abord les facteurs qui conditionnent la vie (climat, pollutions, risques, environnement), puis ceux qui organisent le quotidien (emploi, accès aux services), et enfin les choix d’habitat possibles.

Cette progression permet d’aborder un territoire avec méthode, de l’environnement global jusqu’aux décisions concrètes, et d’aider chacun à faire un choix éclairé, durable et cohérent.

Vivre avec le changement climatique

🌦️ Climat – Comprendre pour mieux s’adapter

Le changement climatique bouleverse déjà nos territoires, mais de manière très inégale. Entre canicules plus fréquentes, sécheresses localisées, précipitations hivernales accrues, montée des océans ou risques d’incendies, les impacts diffèrent fortement d’une vallée à l’autre, d’une ville à l’autre.
Or, les citoyens disposent surtout de messages globaux, d’alertes médiatiques ou de cartes administratives encore trop générales pour guider un choix de lieu de vie. Résultat : beaucoup peinent à anticiper, à comparer ou à comprendre les vulnérabilités réelles de leur territoire.

Notre approche :

Où Vivre propose une méthode unique en trois dimensions :

  1. Comprendre les climats de référence, leur diversité et leurs contrastes locaux (méso et microclimats).
  2. Lire les projections à long terme (2100) à partir des scénarios scientifiques retenus par les pouvoirs publics, en se concentrant sur ce qui est réellement ressenti par les habitants.
  3. Localiser l’exposition, avec des cartes fines des aléas (canicule, sécheresse, inondations, feux, retrait-gonflement, montée des mers), indépendamment des scénarios, à une échelle vécue.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

Plutôt que céder au fatalisme ou au déni, nous offrons une approche pragmatique, cartographique et localisée : comprendre où les risques se concentrent, où les marges de résilience sont plus fortes, et comment le choix d’un lieu de vie peut être un levier d’adaptation concret, individuel et collectif. Objectif : garder la tête froide, s’informer à la source, et ancrer ses décisions dans les réalités bioclimatiques, plutôt que dans les impressions ou l’urgence médiatique.

Ressources :

Article : Où vivre ? … avec le « changement climatique »

limiter son exposition aux pollutions

🧪 Pollutions – Voir l’invisible, choisir en conscience

L’exposition aux pollutions — de l’air, de l’eau, des sols, agricoles ou industrielles — varie énormément d’un territoire à l’autre. Pourtant, il n’existe en France aucune cartographie complète et fine permettant de relier clairement les polluants aux effets sanitaires. Les données sont éparpillées, lacunaires, souvent inaccessibles, et les discours médiatiques alternent entre minimisation et alarmisme.
Dans ces conditions, il est très difficile pour un habitant, un parent ou un futur retraité d’évaluer son exposition réelle ou de comparer objectivement deux territoires. D’autant que certaines pollutions sont spectaculaires… mais d’autres, plus diffuses, s’accumulent jour après jour et pèsent davantage sur la santé.

Notre approche :

Face à l’absence d’indicateurs sanitaires locaux, nous mobilisons des indicateurs indirects mais robustes :

  • les mesures issues de capteurs (PM2.5, NO₂, ozone…) ;

  • les sources d’émissions (sites industriels, élevages intensifs, cultures fortement traitées, axes routiers, stations d’épuration…) ;

  • les pollutions agricoles (pesticides, ammoniac), analysées à l’échelle parcellaire ;

  • les nuisances invisibles : lumière, bruit, champs électromagnétiques ;

  • la qualité de l’eau et les fermetures de captages.

Cette approche multi-couches permet enfin de visualiser les zones où les pollutions se cumulent, là où l’exposition chronique est la plus préoccupante.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

Où Vivre offre une lecture objective, cartographique et indépendante d’un sujet longtemps réservé aux experts.


Elle permet de :

  • comprendre les contrastes parfois contre-intuitifs (campagne vs vallée encaissée, littoral vs grandes cultures…) ;

  • repérer les secteurs plus exposés ou les zones cumulant plusieurs types de pollutions ;

  • intégrer la qualité de l’air, de l’eau et des sols dans son choix de lieu de vie — pour sa santé, celle de ses enfants, ou pour un projet de vie plus nature.

Notre objectif : lever le mystère, ramener de la clarté et aider chacun à choisir un environnement plus sain — sans anxiété, mais avec lucidité.

Ressources :

Article : Où vivre ? … d’air pur et d’eau fraîche ?

Article : Où vivre … à distance des pesticides agricoles ?

Habiter à l'écart des principaux risques

⚠️ Risques – Voir ce que les cartes officielles ne montrent pas

La France fait face à une mosaïque de risques — inondations, retrait-gonflement des argiles, incendies, submersion marine, séismes, mouvements de terrain, risques industriels… — mais aucune source unique, lisible et complète ne permet d’appréhender leur intensité réelle à l’échelle où l’on habite réellement.
Les cartes existantes sont souvent fragmentées, techniques, ou limitées à l’échelle administrative, alors que les impacts se jouent à l’échelle d’une rue, d’un versant ou d’un quartier.
Résultat : beaucoup de ménages sous-estiment les risques, d’autres les surestiment, et la plupart n’ont pas les outils pour comparer objectivement deux localisations. Or, un mauvais choix résidentiel peut engager des décennies de vulnérabilité.

Notre approche :

Où Vivre rassemble, croise et harmonise les données de tous les grands risques naturels et technologiques, tout en les rendant lisibles à l’échelle vécue :

  • inondations (crues rapides, crues lentes, ruissellement, submersion marine) ;

  • sécheresse des sols et retrait-gonflement des argiles ;

  • feux de forêt et mégafeux ;

  • mouvements de terrain, cavités, séismes ;

  • risques industriels, sites Seveso, réseaux critiques ;

  • exposition locale au changement climatique, qui amplifie tous ces aléas.

L’approche combine sources officielles, données complémentaires et analyses multisectorielles afin de reconstituer une lecture précise des zones potentiellement fragiles.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

Notre cartographie permet enfin de :

  • visualiser l’exposition réelle d’un lieu, au-delà des limites administratives ;

  • repérer les secteurs à risques cumulatifs (inondation + argiles + feux, etc.) ;

  • anticiper les impacts sur le bâti, l’assurance, la valeur immobilière ou la capacité à se projeter ;

  • replacer la question du risque dans une démarche d’adaptation individuelle et collective, sans catastrophisme.

En un mot : choisir un lieu de vie, c’est aussi choisir son niveau de vulnérabilité.
Où Vivre donne à chacun la possibilité d’y voir clair — pour habiter en confiance, et non par hasard.

Ressources :

Article : Article dans la Revue Internationale de Géomatique !

Article : Aux abris ! Non… vraiment ?

Rechercher un environnement préservé

🌿 Environnement & Naturalité – Vivre dans un territoire vivant

La qualité d’un territoire ne se résume pas à son cadre de vie : elle dépend aussi de la santé de ses milieux naturels, de la biodiversité, des sols, des forêts, des continuités écologiques et de la capacité des écosystèmes à résister aux chocs climatiques.
Or, ces informations sont souvent dispersées, techniques et difficilement lisibles : une zone peut sembler “naturelle” mais être fortement artificialisée ; une forêt peut être belle mais vulnérable ; une rivière peut être verte sur le papier mais polluée localement.
Dans ce brouillard, beaucoup de ménages choisissent leur localisation sur des impressions paysagères… sans voir l’état réel du vivant autour d’eux.

Notre approche :

Où Vivre s’appuie sur des données publiques, scientifiques et indépendantes pour rendre visible la qualité écologique réelle des territoires :

  • naturalité (indice CartNat / CNRS-Université de Nantes) ;

  • artificialisation et fragmentation des habitats ;

  • continuités écologiques, mosaïques agricoles et forestières ;

  • état des sols, des rivières, des milieux humides ;

  • pression anthropique, densité humaine et réseaux d’infrastructures.

Nous ne cartographions pas « la nature » comme un décor, mais le fonctionnement écologique d’un territoire : ce qui le rend résilient, habitable et durable.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

Cette lecture écologique permet d’identifier :

  • les territoires robustes, capables d’absorber les chocs climatiques ;

  • les zones où la biodiversité joue encore son rôle de protection ;

  • les secteurs à haute artificialisation ou en perte d’équilibre écologique ;

  • les lieux où l’on peut réellement vivre “au vert”, et ceux où le paysage masque une forte pression humaine.

En intégrant la naturalité dans la stratégie résidentielle, on ne choisit pas seulement un cadre de vie :
on choisit un territoire vivant, capable de soutenir nos modes de vie présents… et futurs.

Ressources :

Article : Où vivre ? … à proximité de la « nature »

Article : Où vivre ? … avec vue sur la mer / sur la montagne

Entreprendre / télé-travailler au bon endroit

💼 Travail & Activités – Trouver (ou créer) son activité au bon endroit

Dans un projet de mobilité, la question du travail reste souvent le premier verrou : trouver un emploi local, organiser un télétravail stable ou implanter son activité dans un territoire compatible.
Mais le marché de l’emploi est opaque, fragmenté et souvent contre-intuitif : les offres visibles ne représentent qu’une faible part des recrutements, les opportunités réelles varient fortement d’un bassin à l’autre, et les zones rurales sont trop souvent perçues comme “sans débouchés”, alors qu’elles manquent au contraire de candidats.
Pour ceux qui souhaitent entreprendre, comprendre les avantages fiscaux, la dynamique locale, la clientèle potentielle ou la connectivité devient un vrai défi d’analyse territoriale.

Notre approche :

Où Vivre rend enfin lisible la géographie du travail et de l’activité, en croisant trois réalités professionnelles contemporaines :

  • Travailler sur place : analyse des besoins de main-d’œuvre (BMO France Travail), lecture des métiers en tension, identification des bassins d’emploi porteurs ;

  • Télétravailler au bon endroit : couverture 4G/5G, fibre, qualité réelle des réseaux, accessibilité ferroviaire et isochrones pour les jours de présence ;

  • Entreprendre au bon endroit : zones France Ruralité Revitalisation (FRR), zones franches urbaines (ZFU), dynamisme économique local, démographie, revenus, logique d’implantation.

L’idée est simple : traduire des données habituellement éclatées — marché du travail, infrastructures, fiscalité locale — en indicateurs de localisation utilisables par chacun.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

Notre approche éclaire les questions cruciales :

  • Où mon métier est-il réellement recherché ?

  • Où puis-je télétravailler sans subir la connexion ou les distances ?

  • Quels territoires facilitent l’entrepreneuriat ?

  • Quels bassins offrent un bon compromis entre emploi, cadre de vie et accessibilité ?

Où Vivre permet de replacer l’activité professionnelle au cœur d’une stratégie résidentielle cohérente, pour aligner lieu de vie et vie professionnelle, plutôt que les opposer.

Ressources :

Article : Où vivre ? … et créer son entreprise

Article : Où vivre… et trouver un travail ?

Accéder aux services de la vie quotidienne

🏥 Accès aux services – Le quotidien, ça se cartographie

Quand on envisage un déménagement, on pense d’abord au cadre de vie… mais le quotidien repose surtout sur une question simple : ai-je accès facilement aux services essentiels ?
Soins, écoles, commerces, sécurité, démarches administratives : les différences territoriales sont immenses, entre hyper-dépendance urbaine et autonomie rurale.
Mais les représentations sont souvent biaisées : on fantasme l’autarcie, on surestime le confort urbain, on sous-estime la capacité d’organisation des zones peu denses. Résultat : beaucoup hésitent par peur de s’éloigner des “services”, sans disposer d’une vision objective et comparée des territoires.

Notre approche :

Où Vivre cartographie l’accessibilité réelle aux services essentiels en moins de 15 minutes (le “quart d’heure motorisé”), en s’appuyant sur les meilleures données publiques :

  • Santé : médecins, maisons de santé, densité médicale ;

  • Alimentation : commerces alimentaires (supérettes à hypermarchés) ;

  • Éducation : écoles, lycées et indicateurs qualitatifs (IVAL, IPS) ;

  • Sécurité : police et gendarmerie ;

  • Services publics : France Services, maillage administratif ;

  • Transports : accès aux gares (locales, régionales, nationales).

L’objectif : rendre visible la fonctionnalité réelle d’un territoire, au-delà des clichés ville/campagne.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

Notre approche permet d’évaluer, très concrètement :

  • si une famille, une personne âgée ou un télétravailleur pourront vivre confortablement sur place ;

  • quels territoires offrent un bon équilibre entre calme, espace et services ;

  • quels secteurs cumulent au contraire des fragilités d’accès (santé, commerces, écoles) ;

  • où se trouvent les zones réellement pratiques… et pas seulement réputées comme telles.

En cartographiant la logistique du quotidien, Où Vivre aide chacun à choisir un lieu non seulement agréable, mais véritablement vivable.

Ressources :

Article : Où vivre pour rester connecté à l’essentiel ?

Prendre en compte le facteur humain

🧭 Sociologie – Comprendre l’archipel français pour mieux s’y situer

La France n’est pas un bloc homogène : elle est un archipel de territoires aux trajectoires sociales, culturelles, économiques et politiques très différentes.
Pourtant, ces réalités restent souvent invisibles lors d’un projet de mobilité. On s’installe dans un lieu pour son paysage, son climat ou ses services… sans mesurer l’importance du milieu social, des codes locaux, des dynamiques d’accueil, ou des fractures qui traversent un territoire.
Entre l’entre-soi rassurant, la quête d’altérité, la peur de “ne pas être du coin”, la diversité des profils (néo-ruraux, bo-pros, retraités actifs, travailleurs hybrides…), il devient difficile de savoir où l’on pourra s’intégrer — ou simplement se sentir bien.

Notre approche :

Où Vivre propose une lecture sociogéographique du territoire, fondée sur des indicateurs objectivables :

  • régions naturelles & langues régionales : les territoires culturels invisibles ;

  • densité de population : modes de vie, habitat dispersé ou groupé ;

  • revenus locaux : contrastes sociaux et dynamiques économiques ;

  • orientations politiques des habitants : polarisation, homogénéité ou diversité ;

  • orientations politiques des municipalités : utiles pour les projets nécessitant un soutien local ;

  • sécurité & accidents : facteurs d’inconfort du quotidien ;

  • portraits des néo-ruraux : dynamiques d’accueil, stéréotypes, enjeux d’intégration.

Cette approche ne vise pas à figer les identités mais à rendre visibles des lignes de force, pour éclairer la rencontre entre un individu et un territoire.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

L’approche sociologique permet de comprendre :

  • où l’on sera en phase avec les rythmes, les usages, les attentes locales ;

  • où les dynamiques politiques ou sociales correspondent (ou non) à ses valeurs ;

  • où l’intégration sera facilitée… ou où elle demandera plus de temps ;

  • comment éviter les malentendus entre nouveaux arrivants et habitants installés ;

  • comment articuler trajectoire personnelle et tissu social local.

Parce que choisir où vivre, ce n’est pas seulement choisir une maison : c’est choisir un milieu, un voisinage, une ambiance sociale — un morceau de l’archipel français dans lequel s’inscrire.

Ressources : 

 

Acheter, louer ou bâtir au bon endroit

🏡 Modes d’habiter – Choisir une manière d’habiter, pas seulement un logement

On parle souvent du logement comme d’un bien à acheter, à louer ou à construire. Mais habiter, c’est bien plus que des mètres carrés : c’est un mode de vie, un rapport au territoire, une manière de composer avec ses moyens, son environnement, et un contexte collectif de plus en plus contraint.
Dans une France marquée par la flambée des prix, la raréfaction du foncier, la crise de la construction, l’endettement limité, l’effondrement du neuf, la hausse des taxes et l’inégalité d’accès à la propriété, les choix résidentiels deviennent plus complexes, plus risqués et plus déterminants qu’avant.
Entre achat, location, logement social, habitat participatif, autoconstruction ou reconversion de friches, il devient difficile de savoir quel mode d’habiter est cohérent avec son projet, ses moyens et le territoire ciblé.

Notre approche :

Où Vivre ne se limite pas à montrer “où acheter moins cher”.
Nous proposons une lecture globale et stratégique des modes d’habiter :

  • Achat : analyse fine des marchés grâce à DVF, mise en relation avec les risques et le climat ;

  • Construction : lecture du PLU/GPU, zonages U/AU, servitudes, risques, réseaux, contraintes réglementaires ;

  • Location : géographie des loyers, viabilité budgétaire selon les territoires, tests de territoire ;

  • Logement social : tension réelle, délais, disponibilité hors métropoles, stratégies d’accès alternatives ;

  • Friches et foncier alternatif : repérage, potentiel de réhabilitation, compatibilité avec les risques ;

  • Habitat participatif : dynamique locale, accès au foncier, spécificités juridiques, projets existants ;

  • Autoconstruction & habitats légers : faisabilité territoriale, contraintes techniques, exposition aux risques.

La démarche n’est pas de prescrire un modèle, mais de rendre visibles les options, leur cohérence territoriale, leurs contraintes et leurs opportunités.

Quelle valeur ajoutée pour la stratégie résidentielle ?

Notre approche aide à comprendre :

  • quel mode d’habiter correspond à son projet de vie, à son budget et à son horizon temporel ;

  • où l’achat est pertinent… et où il serait risqué (climat, risques, marchés volatils) ;

  • où louer est stratégique pour explorer ou s’adapter ;

  • où le logement social constitue une vraie ressource, loin des clichés ;

  • où entreprendre un projet collectif, coopératif ou participatif est réaliste ;

  • où la construction ou l’autoconstruction sont compatibles avec le sol, l’urbanisme et les réseaux ;

  • comment croiser les cartes (risques, climat, services, prix) pour éviter les erreurs structurelles.

En somme, Où Vivre aide chacun à choisir non seulement un lieu, mais une manière d’habiter durable, réaliste et alignée avec son projet de vie.

Ressources :

Article : Où vivre… quand acheter devient impossible ?